Le temps ne s’est pas aventuré jusqu’en Touchétie, aux confins des montagnes reculées de Géorgie. Seul un peuple de bergers, attaché à cette nature sauvage, occupe les lieux. Dans une atmosphère spéciale de western caucasien, le photographe Grégoire Eloy est parti rencontrer les plus irréductibles d’entre eux, au cœur de l’hiver. Il en revient avec un portrait photographique à la fois onirique et sensible.
réalisatrice
Sibylle d’Orgeval
Depuis plus de 15 ans, Sibylle d’Orgeval réalise des documentaires de voyage et découverte. L’humain, en tant que peuple et en tant qu’individu, est au cœur de son travail. L’humain jusque dans la collaboration, puisque la réalisatrice a notamment coréalisé le projet de Yann Arthus Bertrand 6 milliards d’autres, et travaillé avec Manon Loizeau sur le documentaire Yémen, le cri des femmes. Dans Si l’Inde m’était Contée et Gardiens du Caucase, Sibylle d’Orgeval poursuit sa démarche humaniste avec des films très poétiques, en suivant deux photographes, au contact des peuples du monde.
aventurier
Grégoire Eloy
Depuis 2003, Grégoire Eloy est photographe documentaire. Pendant 10 ans, son travail s’est essentiellement focalisé sur les traces de l’héritage soviétique dans les pays d’Europe de l’Est et d’Asie centrale, ainsi que sur les conflits du sud Caucase. Il collabore également avec la communauté scientifique pour esthétiser la matière dans une série de trois livres sur la science de la matière. En 2015, le regard de Grégoire Eloy explore un nouveau spectre en interrogeant notre rapport à l’environnement et au sauvage. Il précise cette intention en intégrant plusieurs résidences immersives autour de cette thématique.