Découvrir les mystères géologiques d'Islande, entre volcans actifs et glaciers millénaires... Chaque jour, un décor brut, vivant, raconté par un expert du pays et de sa géologie. Champs de lave, vallées glaciaires, massifs multicolores, plages noires : on marche dans une nature organique, contrastée, en perpétuel mouvement. Une aventure entre les continents. Une immersion dans un territoire vivant, raconté par un expert du pays, avec pour fil rouge la volcanologie. Nous nous élevons dans les massifs multicolores de Landmannalaugar, nous nous baignons dans une rivière chaude, nous observons les icebergs dériver vers l’océan. Chaque jour, le décor se transforme, au rythme des volcans.
Les niveaux du voyage
Niveau physique
de 0 à 4h d'activité par jour en moyenne avec un dénivelé moyen pouvant aller jusqu'à 300m
Engagement
Ce voyage peut nécessiter quelques efforts. Les conditions sont majoritairement bonnes et le programme comporte un peu de challenge. Le voyage demande une appétence pour la nouveauté. Il est accessible à une majorité de personnes.
Altitude
Moins de 1500 mètres
L’aventure commence dès l’atterrissage. À peine sortis de l’aéroport, notre regard se pose sur les champs de lave qui s’étendent sur la péninsule de Reykjanes. Coulées figées, noires, tourmentées… tout évoque un monde en mouvement. Le minéral s’impose. Nous traversons ce territoire brut, sauvage, baigné d’une ambiance singulière. Reykjavík se dessine au loin, posée entre mer et volcans endormis. Nous nous installons dans notre hébergement. Le reste de la journée est libre : flâner dans les rues animées, ralentir, s’imprégner. Le dîner aussi se choisit en liberté. Mais déjà, quelque chose a changé : nous marchons sur une île vivante.
Départ par le plateau de Hellisheiði. Première halte à Hellisheiðarvirkjun, la centrale géothermique principale de Reykjavík : ici, la chaleur du sous-sol devient énergie, chauffage, eau chaude, électricité. Une visite simple, mais éclairante, où nous mesurons l’importance de la géothermie en Islande — et plus largement, le bénéfice de vivre sur des volcans. Cap au sud, entre champs de lave et failles actives. La route s’élève, traverse des rivières à gué, longe des langues glaciaires. Les volcans se rapprochent. À Seljalandsfoss, au pied de l’Eyjafjöll, nous passons derrière le rideau d’eau, au plus près de la roche. Puis nous entrons dans la vallée de Thórsmörk, sous le regard du Eyjafjallajökull. Le sol garde les stigmates de l’éruption de 2010 : cendres, moraines, chaos minéral. À Gigjujökull, nous observons les effets d’un jökulhlaup, cette crue glaciaire née du feu qui a raboté le paysage. Ici, le décor est une encyclopédie géologique, recomposé par les éruptions et les fontes. Notre guide décrypte les massifs actifs qui encerclent la vallée, paisible mais cernée de géants. Nous nous installons en refuge, au pied des bouleaux arctiques. Dernière balade dans les gorges : la nature parle volcan, dans un équilibre mouvant entre glace et magma. Première nuit en refuge dans la nature.-
Après le petit déjeuner, on sort de Thorsmörk et ses gorges infinies. La piste s’élargit, les glaciers Eyjafjallajökull et Mýrdalsjökull nous accompagnent à distance. Sous le second, Katla sommeille, enfoui sous la glace. Sa dernière éruption majeure remonte à 1918, mais son activité reste surveillée : ici, le sol parle en silence. Katla est un volcan redouté des Islandais, imprévisible et puissant. Nous faisons halte au Lava Show, une étape pédagogique où la volcanologie islandaise se raconte en images et en sensations. À Skógafoss, l’eau chute de soixante mètres, creusant la roche volcanique. Nous sommes au pied de l’Eyjafjallajökull, mais de l’autre côté cette fois. Si le ciel le permet, nous grimpons au-dessus de la cascade pour découvrir d’autres chutes plus discrètes. Plus haut, le col de Fimmvörduhals, théâtre du début de l’éruption de 2010.
Bifurcation ensuite vers Reynisfjara, plage de sable noir bordée d’orgues basaltiques. Ces colonnes hexagonales, nées du refroidissement rapide de la lave, forment un manuel de géologie à ciel ouvert, face à l’océan. Puis route vers l’est, en quittant la côte sud à travers les sandurs, ces plaines de sable noir façonnées par les éruptions sous-glaciaires et les jökulhlaup successifs. Coulées de boue, vidanges de lacs enfouis sous la glace : ici, le paysage raconte les volcans cachés. À partir de Vík, la densité humaine s’amenuise. La zone est connue pour ses phénomènes cataclysmiques.
Le décor est mouvant, instable, façonné par les pulsations du sous-sol. La journée s’achève entre Vík ou Kirkjubæjarklaustur, dans une campagne minérale. Le ciel s’étire, le tempo ralentit. Nous respirons, nous observons. Le volcanisme n’est pas un décor : c’est le moteur du territoire, sa matrice. Installation dans les environs.
Vers le nord-est, traversée les champs de lave d’Eldgjá et de Lakagígar, figés sous une épaisse mousse vert bronze. Ces coulées, du moins celles visibles en surface, racontent l’éruption du Laki en 1783, l’une des plus puissantes de l’histoire islandaise, aux conséquences planétaires. Le sol est chargé d’une mémoire géologique, silencieuse mais palpable. Sous les mousses, les épanchements basaltiques comptent parmi les plus vastes de l’Holocène. Nous roulons sur des dizaines de kilomètres, sur cette étrange coulée recouverte de mousse. Le noir basaltique tranche avec le vert. Cap vers le parc national de Skaftafell, au pied du Hvannadalshnúkur. Nous franchissons des centaines de torrents glaciaires, entre lagunes d’alluvions volcaniques et langues de glace. À gauche, le Vatnajökull déploie sa calotte, immense et mouvante, sous laquelle se cachent les supervolcans islandais. Randonnée selon la météo : vers Svartifoss et ses orgues basaltiques, ou vers les vallées glaciaires de Morsárjökull. Sous la glace, l’Öræfajökull veille. Peu connu, mais actif, il façonne les plaines et les rythmes du territoire. Comme Katla, il est craint, et peu vivent à ses abords.
En fin de journée, nous rejoignons le lagon glaciaire de Jökulsárlón. Les icebergs dérivent lentement, témoins du recul du glacier. Le paysage se transforme sans cesse, entre fonte, fragmentation et dérive. Une pause dans le mouvement, une respiration glacée. Nous comprenons alors le lien intime entre la glace et le feu. Installation dans notre hébergement, soirée et nuit sur place.
L’été ouvre les pistes vers l’intérieur. Après quatre jours à suivre la côte nous allons nous engager dans les pistes de montagne d'Islande. Celles qui vous mène au cœur volcanique islandais. Première halte : Fjardrárgljúfur, canyon sculpté par l’eau et le temps, creusé dans les coulées de lave palagonitique, plus friable, à l’érosion presque artistique. Nous bifurquons ensuite sur la piste du Fjallabak, littéralement « derrière les montagnes ».
Le décor devient plus brut : crêtes effilées, reliefs plissés, couleurs minérales. Nous atteignons Eldgjá, faille explosive sur le rift actif. C’est le plus grand canyon volcanique au monde, une immense entaille d’où jaillit, en l’an 930, une éruption colossale, libérant près de vingt kilomètres cubes de lave. Le sol garde les traces de ce bouleversement. Certains y lisent les racines des récits mythologiques, d’autres un basculement spirituel. Le bord d’un paradis volcanique est atteint : les hautes terres d’Islande.
Nous nous installons pour la nuit dans les environs.
Cap sur Landmannalaugar, le point d'orgue de cette journée. La piste F208 serpente entre coulées figées et crêtes plissées. À chaque virage, le paysage change de peau : noir profond, vert acide, jaune soufre. Les mousses s’illuminent, les vapeurs s’élèvent. Le sol respire. Le massif rhyolitique se dévoile : obsidiennes, basaltes, tufs, rhyolithes. Une mine géologique à ciel ouvert. Un enchevêtrement de structures minérales, toutes singulières, comme surgies des entrailles de la Terre. Selon le ciel, nous grimpons le Bláhnúkur, sommet aux reflets acier, ou nous traversons le champ de lave jusqu’à la zone géothermique. Après l’effort, nous glissons dans une rivière chaude, entre neige fondue et vapeur souterraine. Nous avons croisé des pierres, des cristaux, des vapeurs de soufre, de la rhyolite aux bains chauds. Landmannalaugar, c’est un peu un voyage au centre de la Terre.
La journée s’achève sur la piste de Landmannaleid, jusqu’au pied du Hekla. Étendues de cendre noire, coulées figées, silence. Le volcan est là, discret, mais en veille. Nuit en refuge.
Pour une dernière découverte volcanologique, cap au sud-ouest, sur la péninsule de Reykjanes, là où la croûte terrestre s’ouvre encore. Nous marchons à travers les traces des dernières éruptions, entre les cratères fumants de Fagradalsfjall et les coulées récentes de Litli-Hrútur. Selon les conditions et ouverture, le guide nous amènera à plusieurs points d'observation. Le sol est noir, chaud par endroits, strié de failles. À Grindavík, les stigmates des secousses sont visibles : routes déformées, maisons désertées. Ici, la Terre parle fort. Nous poursuivons vers le lac Kleifarvatn, posé dans un ancien graben. L’eau est sombre, profonde, bordée de collines volcaniques. Plus loin, le site géothermique de Seltún dévoile ses fumerolles, ses mares bouillonnantes, ses dépôts de soufre. Le sol crépite, les couleurs explosent. Dernier arrêt à Gunnuhver, vaste champ de solfatares où la vapeur jaillit en rugissant. Une énergie brute, organique, à fleur de terre.
Nous rentrons à Reykjavík en fin d’après-midi. Soirée et dîner libres. Le voyage s’achève là où il a commencé, mais notre regard a changé.
Transfert à l’aéroport de Keflavík et vol retour.
Ces tarifs sont valables pour des départs de Paris. Des départs d'autres villes sont possibles, n'hésitez pas à nous en faire la demande. Les prix indiqués ne sont valables que pour certaines classes de réservation sur les compagnies aériennes qui desservent cette destination. Ils sont donc susceptibles d'être modifiés en cas d'indisponibilité de places dans ces classes au moment de la réservation.
Supplément chambre individuelle à Reykjavík : sur demande
Location de sac de couchage : sur demande
Envie de partir en famille ou avec vos amis aux dates que vous souhaitez ?
-5 nuits en refuge
-2 nuits en guesthouse
A Reykjavík : guest house en chambre double, sanitaires partagés à l’étage.
En dehors de Reykjavík : refuge, auberge de jeunesse ou gîte, en sac de couchage, en dortoir, sanitaires partagés.
- Les guest houses sont généralement situées non loin des routes principales, il s’agit de petits établissements qui proposent un service très proche de celui de l’hôtellerie standard. Ce type d’hébergement est très répandu en Islande, et bien souvent une affaire familiale. Elles disposent généralement de chambres avec sanitaires à partager et/ou avec sanitaires privatifs. Le petit déjeuner est inclus. Majoritairement ces hébergements proposent le Wi-Fi gratuit et des services additionnels comme la restauration.
- Les auberges ou auberges de jeunesse sont des hébergements de catégorie intermédiaire, proposant des couchages en dortoir de 2 à 15 lits. Les sanitaires sont collectifs. Une cuisine équipée est disponible pour la préparation des repas des voyageurs. La plupart du temps vous devez avoir votre sac de couchage. Ces établissements proposent souvent un service de restauration ainsi que le Wi-Fi. Dans les villes et certains lieux très fréquentés, les auberges sont grandes et peuvent être composées de plusieurs bâtiments. Dans les lieux plus isolés, il peut s’agir de simples petits chalets ou d’une petite maison campagnarde.
- Les refuges sont des hébergements dédiés aux randonneurs et se situent pour la majorité dans les zones des hautes terres. Ils sont très similaires aux refuges alpins avec un ou plusieurs grands dortoirs de 10 à 30 places. Vous disposez généralement de l'eau courante (froide) mais les douches sont payantes (environ 3.5€ pour 5mn d’eau chaude). Les sanitaires se trouvent parfois dans un bâtiment secondaire. Les refuges comportent souvent des cuisines, plus ou moins bien aménagées et équipées. Un gardien est présent pour entretenir le refuge et s’occuper des arrivées, en revanche peu ou pas de services proposés dans ce type d’hébergement.
Semi-itinérant
de 0 à 4h d'activité par jour en moyenne avec un dénivelé moyen pouvant aller jusqu'à 300m
Bien choisir le niveau de votre voyage
5 jours de marche.
De 6 à 15 participants
MARCHE
D'1 à 6h environ. La plupart des déplacements se fait en bus privatisé et adapté aux pistes empruntées. Ce mode de transport permet de visiter un maximum de lieux différents. Les déplacements en véhicule sont ponctués de visites, de balades et de randonnées plus ou moins longues. L’itinéraire sera dans la mesure du possible adapté au niveau du groupe, mais vous devez être capable de marcher toute une journée. Le portage se limite à un sac à dos de petite contenance pour les affaires de la journée : laine polaire, vêtements de pluie, gourde, pique-nique et thermos si nécessaire, appareil photo ou caméra. Certains jours le temps de marche sera scindé en deux ou plusieurs arrêts. Les conditions météorologiques et le rythme du groupe peuvent amener le guide à modifier le temps de randonnée prévu.
DIFFICULTES LIEES A LA MARCHE
Le terrain est d’une grande variété : rocaille, sable volcanique, mousses plus ou moins épaisses, coulées de lave, traversées de cours d’eau… Les dénivelés sont, dans l'ensemble, peu importants (300-350m en moyenne, occasionnellement plus sur une journée ou deux) mais la déclivité peut l'être, d'autant que le terrain ne permet pas toujours d’aborder un versant en zigzaguant comme on le fait dans nos montagnes. Les sentiers aménagés n’existent pas partout en Islande, et le groupe marche à sa guise… à condition de suivre les consignes du guide. Les problèmes liés à l’altitude ne se posent pas.
UN MOT SUR LA METEO
La météo peut être difficile en Islande. Elle est aussi très capricieuse et peut changer plusieurs fois au cours d'une même journée, passant d'un temps ensoleillé à la pluie et au vent (et vice versa). Il est donc essentiel de bien respecter la liste d’équipement pour profiter pleinement de votre voyage : vêtements chauds pour vous couvrir par grands vents, pour les pauses lorsque l'on marche et le soir (laine polaire épaisse, pull-over, veste rembourrée, sous-vêtements longs, gants, bonnets, cache-col, etc.) ; vêtements de pluie efficaces (en Gore-tex – ou équivalent – pour le haut ET le bas du corps) ; vêtements en matière synthétique séchant rapidement (vêtements en coton et jeans à éviter absolument) ; chaussures de marche très bien imperméabilisées (l’utilisation des guêtres est facultative).
-5 nuits en refuge
-2 nuits en guesthouse
A Reykjavík : guest house en chambre double, sanitaires partagés à l’étage.
En dehors de Reykjavík : refuge, auberge de jeunesse ou gîte, en sac de couchage, en dortoir, sanitaires partagés.
- Les guest houses sont généralement situées non loin des routes principales, il s’agit de petits établissements qui proposent un service très proche de celui de l’hôtellerie standard. Ce type d’hébergement est très répandu en Islande, et bien souvent une affaire familiale. Elles disposent généralement de chambres avec sanitaires à partager et/ou avec sanitaires privatifs. Le petit déjeuner est inclus. Majoritairement ces hébergements proposent le Wi-Fi gratuit et des services additionnels comme la restauration.
- Les auberges ou auberges de jeunesse sont des hébergements de catégorie intermédiaire, proposant des couchages en dortoir de 2 à 15 lits. Les sanitaires sont collectifs. Une cuisine équipée est disponible pour la préparation des repas des voyageurs. La plupart du temps vous devez avoir votre sac de couchage. Ces établissements proposent souvent un service de restauration ainsi que le Wi-Fi. Dans les villes et certains lieux très fréquentés, les auberges sont grandes et peuvent être composées de plusieurs bâtiments. Dans les lieux plus isolés, il peut s’agir de simples petits chalets ou d’une petite maison campagnarde.
- Les refuges sont des hébergements dédiés aux randonneurs et se situent pour la majorité dans les zones des hautes terres. Ils sont très similaires aux refuges alpins avec un ou plusieurs grands dortoirs de 10 à 30 places. Vous disposez généralement de l'eau courante (froide) mais les douches sont payantes (environ 3.5€ pour 5mn d’eau chaude). Les sanitaires se trouvent parfois dans un bâtiment secondaire. Les refuges comportent souvent des cuisines, plus ou moins bien aménagées et équipées. Un gardien est présent pour entretenir le refuge et s’occuper des arrivées, en revanche peu ou pas de services proposés dans ce type d’hébergement.
Vous aurez l'occasion de déguster du poisson frais, de la viande d'agneau, des produits laitiers de qualité. Les Islandais produisent sous serre divers légumes frais : tomates, poivrons, concombres, laitues, champignons de Paris... Les pommes de terre locales sont fermes et parfumées, de même que les carottes qui sont souvent cultivées sans traitement. Petits déjeuners et dîners chauds, préparés sous la conduite de votre guide et pris en commun, déjeuners pique-niques en pleine nature. Important : informez-nous avant le départ en cas d'allergie.
Chauffeur-accompagnateur Terres d´Aventure, islandais francophone ou français, connaissant le pays. En plus de guider le groupe lors des randonnées et visites, il prépare les repas avec l’aide des participants.
A partir de 13 participants le voyage sera encadré par un accompagnateur et un chauffeur.
Votre guide sera votre boussole, il connait le terrain et les volcans. Il saura vous expliquer le terrain et les manifestations géologiques.
Pour des questions de logistique (facilité de manutention et d’entreposage dans la soute ou la remorque du véhicule), les valises sont à proscrire. Optez plutôt pour un sac de transport souple mais résistant, qui ne craint pas la saleté et l’humidité (sable et pluie combinés…). Mettez vos vêtements et votre sac de couchage dans des sacs en plastique résistants à l’intérieur de votre bagage.
N’entreposez pas de choses fragiles dans votre bagage principal pendant les journées (équipement photographique, etc…). Elles pourraient s’abîmer au cours de la manutention des sacs ou durant le transport (état des pistes…).
Si vous ne désirez pas transporter certaines choses fragiles avec vous pendant la journée, mettez-les à part et confiez-les directement au guide ou au chauffeur. Néanmoins, le chauffeur, le guide, ou toute autre personne ne pourront être tenus responsables de dégâts subis par vos affaires si vous ne respectiez pas cette consigne.
Vols réguliers.
Le téléphone mobile passe-t-il partout ?
Non, il y a encore des zones où la couverture n´est pas assurée, d´autres où la qualité laisse à désirer, mais chaque année les zones couvertes gagnent du terrain. En général, sur la côte et le long de la route n°1 le signal GSM est bon, et vous trouverez la 3G ou 4G à chaque village ou agglomération.
Puis-je facilement recharger mes appareils électroniques durant ce voyage ?
Sur le tour de l´île oui, mais pas facilement car les refuges ne sont pas équipés pour que chacun puisse recharger ses appareils comme bon lui semble, certains sites proposent un service de recharge payant. N´y comptez pas lorsque les nuitées seront dans les hautes terres de l´intérieur. N'hésitez pas à emporter des batteries de rechange.
Lors des randonnées, il n’y a pas de toilettes sur notre trajet. Sur certains sites, elles peuvent être rudimentaires (toilettes sèches, absence d’évier et de savon, etc.).
Vous devez conditionner l’ensemble de vos affaires en 2 sacs : 1 sac à dos et 1 grand sac de voyage souple.
1 - Le sac à dos :
Sac à dos de randonnée d’une capacité de 40 litres environ, il vous sera utile pour le transport de vos affaires personnelles durant la journée.
Il vous servira aussi en tant que bagage à main lors de vos déplacements pour toutes vos affaires fragiles (appareil photo…), de valeur (lorsque votre hébergement ne dispose pas de coffre-fort) et pour vos éventuels médicaments.
Il sera en cabine lors des transports aériens. Généralement, le poids des bagages cabine est limité à 10 kg par personne, 6kg pour les vols domestiques.
2 - Le grand sac de voyage souple :
Il doit contenir le reste de vos affaires. Vous le trouverez chaque soir. Il sera transporté par des porteurs et/ou des animaux et/ou des véhicules.
Vous recevrez avant votre départ des étiquettes qui vous permettront d’identifier vos bagages avec vos nom et adresse, et faciliteront le regroupement des sacs aux arrivées à l’aéroport.
Il sera en soute lors des transports aériens. Le poids des bagages en soute vous sera indiqué sur votre convocation ou billet.
Nos recommandations :
Enregistrez en bagage en soute le maximum de choses et ne conservez dans votre bagage à main que ce qui est absolument indispensable à votre voyage.
Equipez-vous pour l'avion de votre tenue de randonnée et prenez vos affaires de première nécessité (en cas de problème d'acheminement de vos bagages). Ayez absolument vos chaussures de randonnée aux pieds ou dans votre bagage à main.
Merci de noter que les contrôles de sécurité sont devenus très stricts aux aéroports : mettez les couteaux, ciseaux, limes à ongles dans votre sac de soute.
Quels sont les produits liquides interdits en cabine ?
Les liquides, aérosols, gels et substances pâteuses : eau minérale, parfums, boissons, lotions, crèmes, gels douche, shampoings, mascara, soupes, sirops, dentifrice, savons liquides, déodorants… sauf s’ils sont rangés dans un sac en plastique transparent fermé, d’un format d’environ 20 cm x 20 cm (type sachet de congélation) et qu’ils sont conditionnés dans des flacons ou tubes de 100ml maximum chacun. Un sachet peut contenir plusieurs tubes, flacons,…
Quelles sont les exceptions autorisées en cabine ?
- Les médicaments liquides (insuline, sirops…) : vous pouvez les emporter en cabine à condition de présenter aux agents de sûreté une attestation ou une ordonnance à votre nom. Il n’y a aucune restriction pour les médicaments solides (comprimés et gélules).
- Les aliments liquides pour bébés : il n’y a pas de restriction sur ces produits. Pensez à prendre des contenants qui se referment : il pourra en effet vous être demandé de goûter ces aliments !
Comment se fait le passage du contrôle de sûreté ?
- Retirez votre veste ou votre manteau.
- Présentez à part :
- Tous vos grands appareils électriques : ordinateur portable, gros appareil photo numérique, lecteur DVD…
- Votre sac plastique transparent contenant vos flacons et tubes.
- Vos médicaments accompagnés d’une ordonnance ou d’une attestation.
- Vos aliments liquides pour bébé.
- Vos achats réalisés dans les boutiques des aéroports doivent être mis sous sac plastique scellé mais toutes les boutiques ne proposent pas ce sac : renseignez-vous avant de faire vos achats. Les achats de liquides réalisés après le contrôle de sûreté s’effectuent librement sous réserve des limitations douanières ; attention cependant aux correspondances.
Le climat de l’Islande est imprévisible pour le randonneur et nécessite un équipement performant. Pour plus de précisions sur le climat, reportez-vous à cette rubrique dans la Fiche Info Pays. Veuillez respecter scrupuleusement la liste d’équipement ci-dessous.
L’expérience montre qu’un équipement inadapté affecte l’appréciation du voyage. Les personnes qui ont froid ont besoin de marcher pour se réchauffer, mais les pauses sont importantes pour récupérer, s’alimenter et apprécier le paysage… Pensez que vous voyagez en groupe, et le rythme ne peut pas être exactement le même que le vôtre quand vous randonnez seul.
Une règle d'or, prévoir des vêtements qui sèchent rapidement.
Règles numéro 1, 2 et 3 : PAS DE COTON (et donc, pas de jeans)
Le coton est une fibre reconnue pour ses pouvoirs absorbants. Il capture donc toute l’humidité de votre corps et nécessite de grandes quantités de chaleur pour sécher. Préférez la laine, la soie et les fibres synthétiques qui vous aideront à rester au sec et au chaud autant que possible !
Pensez toujours à vous couvrir avant d’avoir froid : sauf exceptions les vêtements ne produisent pas la chaleur, ils se contentent de vous rendre celle que votre corps a à leur donner.
Vous aurez besoin des vêtements suivants :
- 1 bonnet de laine assez épais pour couper le vent efficacement, doublé sur les oreilles. Un deuxième bonnet plus léger pour l’effort est aussi recommandé.
- 1 casquette
- 1 foulard de type cache-col pouvant aussi protéger vos oreilles et/ou couvrir votre tête.
- Des gants ou des moufles de laine, non pas qu’il fasse très froid en Islande l’été, mais un vent de 50 km/h par +5°C équivaut à -12°C par temps calme. Une deuxième paire de gants plus légers pour l’effort est aussi recommandée.
- T-shirts (1 pour 2 ou 3 jours de marche). Eviter le coton, très long à sécher ; préférer des t-shirts manches courtes (matière respirante) en Capilene (Patagonia), Dryflo (Lowe Alpine), Light Effect (Odlo).
- 1 sous-pull (remarques idem ci-dessus) ou chemise manches longues
- 1 gros pull de laine (à enfiler sous la polaire le soir) ou une veste rembourrée peu encombrante
- 1 veste en fibre polaire épaisse
- 1 veste imperméable et respirante type Gore-tex. C’est la pièce d’équipement la plus indispensable en Islande !
- 1 pantalon de randonnée en toile synthétique légère. L’idéal est un modèle convertible en short. sur les voyages d'été
- 1 pantalon de randonnée chaud au printemps et à l'automne
- 1 pantalon confortable pour le soir
- 1 surpantalon imperméable et respirant type Gore-tex. C’est aussi la pièce d’équipement la plus indispensable en Islande !
- 1 cape de pluie, SI ET SEULEMENT SI elle est fermée sur le côté et dispose d’un cordon de serrage en bas (utilisation délicate par grand vent).
- 1 maillot de bain
- Chaussettes de marche (1 paire pour 2 à 3 jours de marche). Eviter les chaussettes type "tennis" (coton), très longues à sécher et risque élevé d’ampoules, préférer celles à base de Coolmax ou de laine.
- 1 paire de bonnes chaussures de randonnée, solides, avec bonne tenue de cheville, et imperméables. Si vous comptez en acheter, cherchez un modèle cuir avec semelle Vibram et rebord de protection sur les orteils. Cirez-les bien avant de les sécher, sinon elles se craquellent. Pensez à "casser" les chaussures neuves et refaire celles qui sont restées au placard, sinon gare aux ampoules ! Pensez également à prendre des lacets de rechange.
- 1 paire de chaussures détente pour le soir
- 1 paire de lunettes de soleil d’excellente qualité
- 1 paire de bâtons télescopiques (recommandé). Ils facilitent les montées et les descentes, sont très utiles pour évoluer sur des terrains accidentés ou glissants et traverser les rivières et ruisseaux. Ils préservent surtout vos articulations qui sont très sollicitées par les terrains irréguliers (mousse, sable, lave, roche).
- 1 gourde (1 litre minimum)
- 1 lampe frontale (à partir du mois d'août)
- 1 couteau de poche (à mettre dans le bagage allant en soute)
- 1 petite pochette (de préférence étanche) pour mettre son argent
- Nécessaire de toilette : prenez des produits biodégradables de préférence
- 1 serviette de toilette séchant rapidement (Packtowl de MSR par exemple)
- Boules Quies (fortement recommandées pour passer de bonnes nuits et bien récupérer de ses efforts)
- Crème solaire + stick à lèvres
- 1 paire de jumelles pour observer les oiseaux (facultatif)
- Nécessaire de couture
- Du ruban adhésif de type Duct Tape. Il est imperméable, souple, inextensible et possède un fort pouvoir adhésif. Très pratique pour les petites réparations de fortune quand on est loin de tout (chaussures, vêtements, lunettes, etc.). Conseil : ne prenez pas un rouleau entier mais enroulez-en un peu autour d’un bâton de marche ou d’un crayon pour en avoir facilement à disposition.
1 sac de couchage (confort entre 5 et 0°C)
Attention : les sacs de couchage en fibres synthétiques perdent de leur efficacité avec les années. Pensez au drap de sac (en soie ou en polaire) qui peut compenser dans une certaine mesure cette perte d'efficacité.
• Vos médicaments habituels
• Médicaments contre la douleur : paracétamol de préférence
• Bande adhésive élastique (type Elastoplast, en 6 cm de large)
• Jeux de pansements adhésifs + compresses désinfectantes
• Double peau (SOS Ampoules de marque Spenco, disponible en magasins de sport, en pharmacie, parapharmacie...)
• Une boîte de masques chirurgicaux ou ffp2 pour l'avion et les espaces où il est imposé
• Du gel hydroalcoolique
Une trousse de premiers secours, fournie par l'agence et adaptée à votre voyage, est placée sous la responsabilité de votre accompagnateur.
Carte nationale d´identité ou passeport, valides pour toute la durée du séjour, pour les ressortissants français, belges ou suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
Si vous voyagez avec vos enfants, sachez que, dorénavant, les mineurs, quel que soit leur âge, doivent eux aussi avoir un passeport individuel. La législation française stipule que les mineurs voyageant avec leurs deux parents, ou un seul des deux, n'ont pas besoin d'être en possession d'une autorisation de sortie du territoire. En revanche, ce document est obligatoire (depuis le 15 janvier 2017) si cette condition d'accompagnement n'est pas remplie. Dans ce dernier cas, l'enfant devra présenter : passeport (ou carte d'identité, selon les exigences du pays de destination) ; le formulaire d’autorisation de sortie du territoire, signé par l'un des parents titulaires de l'autorité parentale (le formulaire d’autorisation de sortie du territoire est accessible sur le site www.service-public.fr) ; une photocopie du titre d'identité du parent signataire.
Lorsqu’un mineur voyage avec l’un de ses parents dont il ne porte pas le nom, il est fortement conseillé soit de pouvoir prouver la filiation (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15392), soit de présenter une autorisation de sortie du territoire (formulaire Cerfa n° 15646*01) dûment remplie et signée par l’autre parent avec copie de sa pièce d’identité. Cette autorisation ne dispense pas de l’accomplissement de toute autre formalité spécifique à la destination concernant les mineurs.
Depuis le 1er janvier 2014, les cartes nationales d’identité sécurisées françaises délivrées à des majeurs entre le 2 janvier 2004 et le 31 décembre 2013 ont automatiquement une durée de validité étendue de 5 ans, sans modification matérielle du titre. Ainsi, la carte d’une personne majeure au moment de la délivrance portant comme date de fin de validité le 23 avril 2014 sera en réalité valable jusqu’au 23 avril 2019. De façon à éviter tout désagrément pendant votre voyage (les autorités islandaises n'ayant pas précisé leur position quant à cette mesure), il vous est fortement recommandé de privilégier l’utilisation d’un passeport valide à une CNI portant une date de fin de validité dépassée, même si elle est considérée par les autorités françaises comme étant toujours en cours de validité.
Si vous voyagez uniquement avec votre carte nationale d’identité, vous pourrez télécharger et imprimer une notice multilingue expliquant ces nouvelles règles en allant à l'adresse suivante : http://media.interieur.gouv.fr/interieur/cni-15ans/document-a-telecharger-islande.pdf
De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué. Cette mesure étant susceptible d’être étendue à d’autres aéroports, nous vous conseillons de charger vos appareils électroniques avant le vol quelle que soit votre destination.
Pas de visa requis pour les ressortissants français, belges ou suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
Comme toujours et partout, il est important d’être protégé contre diphtérie, tétanos, coqueluche (dont la réapparition chez les adultes, même en France, justifie la vaccination pour tout voyage), poliomyélite, hépatites A et B.
Si, comme dans tous les pays d'Europe, le voyageur n'est pas exposé aux risques sanitaires « exotiques », les risques comportementaux ou environnementaux peuvent être les mêmes qu'ailleurs.
Les infrastructures sanitaires sont, bien sûr, satisfaisantes partout, mais le coût des soins dans certaines structures privées réclame que l’on vérifie toutes les clauses du contrat d´assurance-assistance souscrit avant le départ.
En dépit de sa situation à la limite du cercle polaire arctique, l'Islande n'est pas le pays glacé qu'on imagine parfois. L'île bénéficie en effet de l'influence du Gulf Stream, qui baigne ses côtes sud, ouest et nord-ouest, donnant au pays un climat océanique tempéré (hivers relativement doux et étés frais). A Reykjavík, les températures moyennes sont comprises entre 0°C, en janvier, et 12°C, en juillet. En hiver, elles sont légèrement plus basses au nord-est et à l'est, courant polaire du Groenland oblige. En fait, seul l'intérieur des terres connaît des températures vraiment basses, qui peuvent descendre sous -15°C.
Les pluies sont plus abondantes au sud qu'au nord. Quant aux vents, ils sont très fréquents et parfois violents.
Ces quelques généralités ne peuvent toutefois rendre compte de la réalité de la météorologie islandaise, dont la principale caractéristique est l'instabilité. Celle-ci provoque des commentaires de type : "Si vous n'aimez pas le temps qu'il fait, attendez une minute…".
L’Islande ne connaît pas la longue nuit polaire. Décembre, janvier et la première quinzaine de février ont peu de jour (de 10h à 16h environ), mais, en revanche, de mai à mi-août il est quasi-permanent.
Juin a de belles luminosités et un jour permanent.
La saison des aurores boréales commence en septembre-octobre, pour culminer en décembre et janvier.
Le site www.vedur.is donne tous les jours des informations détaillées sur la situation météorologique, mais aussi sur l’activité sismique, le niveau des rivières… (en islandais et en anglais).
L’équilibre écologique des régions que vous allez traverser est très précaire. L’Islande est située dans une zone pré-arctique. Les étés sont courts et frais ; la végétation est donc très fragile et se développe lentement. Evitez de marcher dessus quand cela est possible, notamment certaines espèces de mousses très fragiles (philonotis). Quand des sentiers existent, empruntez-les.
Nous ramenons tous les déchets avec nous pour les disposer dans des lieux prévus à cet effet. Ainsi, même si vous constatez que certains sites sont déjà pollués de détritus, pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc. Les déchets organiques (trognons de pomme, pelures d'orange, etc.) ne se décomposent que très lentement en Islande (absence de bactéries), il faut donc les mettre à la poubelle.
Par ailleurs, il est interdit de cueillir des fleurs et de ramasser des pierres dans les réserves naturelles, parcs nationaux et autres endroits protégés du pays. Mais l’Islande reste l’un des rares endroits sur cette planète où la nature est encore préservée. Selon nous, toute l’île mériterait le statut de réserve naturelle ou de parc national. Nous vous demandons d’étendre ces restrictions à l’ensemble des sites que vous allez traverser.
Dans le doute, demandez conseil à votre guide.
Nous absorbons 100% des émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de votre voyage. Au travers de nos projets de reforestation, nous contribuons chaque année à la captation de centaines de milliers de tonnes de gaz à effet de serre, équivalent à la totalité des émissions liées à nos voyages. Ces projets sont toujours porteurs d'un objectif de développement économique autonome pour les populations locales. Pour en savoir plus https://www.philipperomero-insolitebatisseur-foundation.org/
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